Que penser de ce personnage à la destinée tragique qui, non content de s’être échappé du labyrinthe où il était enfermé, méprise les conseils de son père Dédale et se brûle les ailes en s’approchant trop près du soleil ? À l’aide du théâtre d’objets, ce spectacle itinérant interroge la destinée tragique du personnage d’Icare. Est-ce que tout envol est forcément voué à la chute ?
La presse en parle...
« Deux oiseaux, habitués à observer les humains, tombent un jour sur le tableau de Bruegel, Paysage avec chute d’Icare. Guidés par leur esprit volatile, ils décident de raconter cette fable mythologique autrement. (…) Avec un bagout irrésistible et un humour décapant, Martin Rouet et Aloula Watel manipulent draps, arbres synthétiques, maisons miniatures, boules à facettes et châteaux de pacotille pour donner des ailes à notre imagination. » Catherine Makereel, Le Soir
« Martin Rouet et Aloula Watel, deux oiseaux des villes, excellents comédiens nimbés de leurs costumes bleu nuit observent la scène de leur regard aquilin et nous la racontent autrement. (…) Cet enfant se noie et tout le monde s’en fiche. Lui, ne ressent rien et s’en inquiète. Est-ce normal ? Des divergences de points de vue qui déjà racontent l’art autrement. Comme, ensuite, La Chute des Ateliers de la Colline, une des très belles propositions de ce début de Rencontres théâtre jeune public à Huy avec un propos intéressant qui questionne le pouvoir. » Laurence Bertels, La Libre
