Alors il décide de devenir mime pour faire silence ! Passant du mot au geste, progressivement, il supprime deux mots par-ci, deux mots par là. Mais sa métamorphose est de courte durée, car, très vite, il reprend langue pour devenir « porte-parole » des mimes ! Illico, le voilà retombé dans ses réflexes de « verbo-moteur »…
Quand soudain, surgit Raymond Devos (sous le crayon de Kroll), clown jongleur des mots et mime, pour redonner à Bruno le désir de reprendre le langage à bras le cœur, de redonner aux mots leurs pouvoirs salutaires.
Ma 9e symfolie, une cérémonie des mots lierre, ces mots qui en engendrent tant d’autres et nourrissent notre imaginaire !
C’est clair : chez Coppens, on rit autant qu’on réfléchit. Et, parfois même, il faut d’abord réfléchir avant de rire tant l’humoriste manie et allie avec subtilité références culturelles, politiques, sportives… et jeux de mots. (…) Avec la complicité de son ami de longue date Eric De Staercke à la mise en scène, Bruno Coppens nous compose ainsi, par le verbe et par l’esprit, une joyeuse symphonie, où les mots, qu’ils soient légers, fermes, dissonants…, transportent, tels des notes de musique, les évolutions et bouleversements (climatiques, sociaux, politiques, sociologiques…) du monde, au gré du temps et des générations.
La Libre, Stéphanie Bocart