Un casque audio vissé sur les oreilles, le public se voit transporté dans un univers dystopique, mêlant conte et esthétique afro-futuriste.
Dans un monde vide et indéterminé ne subsistent que la danseuse guyanaise et la voix mystérieuse de ce qui pourrait être un extraterrestre humanoïde comme un ordinateur de bord. C’est une histoire qui se raconte, c’est une conversation qui commence, vitale par les mots et par la danse. Il s’agit d’incommunication, de persuasion, d’identité, de sens, d’interrogation de notre humanité et de nos possibles futurs.
Les voix, essentielles, sont dans le casque, comme si le public était témoin malgré lui d’un instant critique. La danseuse, elle, est seule sur la scène vide et immaculée, et dessine l’essence du moment par le mouvement. Par l’instinct, par la raison, par l’émotion, la pièce est à elle seule un voyage tout à la fois profondément sensoriel et introspectif.