A propos
Au vingtième siècle, le monde était dominé par la lutte entre deux superpuissances. Les États-Unis et l’Union soviétique ont mené une guerre froide pendant plus de quarante ans. Pas de bataille directe, mais une partie d’échecs impitoyable. Économie, politique, puissance militaire – tout fut mobilisé pour repousser les limites de la guerre, sans jamais franchir le pas vers l’affrontement ouvert.
Aujourd’hui, le champ de bataille a changé. Les joueurs aussi, mais pas les enjeux. Les États-Unis et la Chine se font face. Non plus sur Terre, mais au-delà: dans l’espace. De l’orbite terrestre basse jusqu’à la surface de la Lune, une nouvelle trajectoire de collision se dessine. Et une question plane au-dessus de tout: pouvons-nous encore freiner à temps, ou l’humanité court-elle droit vers l’abîme?
Astropolitics est une histoire de choix. Deux routes s’offrent à nous. L’une mène à la préservation. L’autre – à la destruction. Notre passé ne laisse guère place à l’optimisme. L’histoire humaine n’est qu’une répétition du même schéma: découverte, exploitation, conflit pour la possession. Encore et encore. Et maintenant que nous projetons nos fusées dans l’espace, ce cycle menace de se répéter – cette fois avec la survie de l’humanité en jeu.
En première ligne de cette course: les États-Unis, la Russie, la Chine. Mais ils ne sont plus seuls. La France, l’Inde, le Japon, et une armée d’entreprises privées entrent dans l’arène. Tous poursuivent le même objectif: opportunités économiques, domination stratégique, accès à de nouvelles ressources – jusqu’à la Lune, et même Mars.
Certains voient dans cette nouvelle course à l’espace un jeu à somme nulle, où l’affrontement entre grandes puissances serait inévitable. D’autres pensent que le cosmos recèle assez de richesses pour résoudre les plus graves crises terrestres – sans qu’un seul coup de feu soit tiré. Mais pour cela, il faut une chose. Quelque chose que l’humanité n’a jamais vraiment su faire: changer radicalement notre manière de penser.