En suivant ces deux personnages pendant 90 minutes, c’est la "guerre" vue de l’intérieur que nous livre "À Gaza", à l’instant T, quelques semaines après le 7 octobre jusqu’en avril 2024. Comme pour exorciser le sentiment d’impuissance que nous imposent toutes les vidéos courtes qui circulent sur les réseaux sociaux, ce long métrage ose s’en emparer et questionner leur usage. La "guerre" n’est pas une belle chose à voir, ou à montrer, mais la force de l’indignation nous oblige à la regarder en face. Nous y voyons toute l’humanité d’un peuple résistant et résilient, qui au-delà de l’ignominie qu’il traverse, nous donne de l’espoir. Cinéaste et activiste belge, Catherine Libert mène ici un combat pour la paix : "Gaza, ce n’est pas seulement Gaza, elle est la pierre de touche, le point d’entrée des pires fascismes à venir".
Projection suivie d’une rencontre avec Catherine Libert.